Jurassic Park: Un, deux, trois, so, leil. (3000 mots)
(Si vous vous demandez encore ce qui est arrivé à l'équipage du bateau à la fin de The Lost World voici un autre article)
Aujourd’hui mes amis, un scoop incroyable, une nouvelle sensationnelle qui va vous faire bondir de votre canapé, une découverte qui va faire s’écrouler le monde scientifique !
La vision du T-Rex de Jurassic Park n’est pas basée sur le mouvement ! N’est-ce pas de la folie furieuse ?
Avant de commencer mon argumentation, je dois avouer une certaine frustration car, si je suis fortement convaincu de ce que j’avance, je dois admettre que je n’ai pas découvert de lecture qui me permettrait d’expliquer tous les comportements du T-Rex de manière entièrement convaincante. Par contre évidemment, si je me permets d’écrire cette analyse, c’est que j’ai de belles contradictions à pointer du doigt ainsi qu’une paire de remarques intéressantes qui peuvent tout de même convaincre qu’il est fort possible qu’effectivement, les scénaristes aient voulus intégrer cette croyance parmi les personnages.
Déjà il n’est jamais spécifié par quelqu’un du parc que la vision du T-Rex soit basée sur le mouvement. C'est pourtant les employés qui devraient être les mieux à même de le dire.
Lorsque Ian Malcolm est ramassé par Robert Muldoon et Ellie Sattler, il ne demande pas « Hey, Grant m’a dit que le T-Rex ne nous voyait pas si on bougeait pas, c’est vrai ? » Il ne le fait pas simplement parce qu'il ne prend pas Alan Grant au sérieux. Il n'y a aucun doute pour lui que le T-Rex voit aussi bien les personnes immobiles que celles qui bougent. La manière dont il se fait "bouffer" est sacrément stupide pour un personnage plutôt intelligent, non ?
"Cessez de bouger !" Et il part en courant.
Personne n’en reparle jamais et si je ne me souviens plus suffisamment du Monde Perdu pour juger de quoi que ce soit, je me rappelle que dans le troisième film, le T-Rex se fait éradiquer dès le départ comme ça pas besoin de se casser la tête à maintenir l’ambiguïté. Dans Jurassic World il n’apparait que pour la bataille finale et l’héroïne ne fait aucune allusion à une quelconque particularité liée à sa vision. Personne ne reparle jamais de la vision du T-Rex.
Si vous prenez une pause pour réfléchir un instant à ces faits, vous devriez réaliser que ça ne peut signifier qu’une chose : Celle-ci n’est pas basée sur le mouvement. Elle n'a rien de spécial qui mérite d'être énoncé.
Dans le premier Jurassic Park chaque dinosaure s’est vu attribuer une caractéristique particulière histoire d’éviter que le film ne soit qu’une course de chat et de souris répétitive : Le T-Rex ne voit pas ce qui est immobile, le Dilophosaure crache un liquide corrosif et les Vélociraptors savent faire des mots croisés.
Le truc, c’est que l’idée du T-Rex qui ne voit rien est tellement fun -les personnages doivent rester immobiles devant lui pour éviter de se faire bouffer alors qu’ils sont terrifiés- que si vraiment c’était une réalité de l’univers du film, on aurait déjà eu cinquante autres scènes qui l’utiliseraient, et cinquante autres adultes super sérieux qui rassurent un enfant terrifié en lui disant : « si tu ne bouges pas, il ne te verra pas. » Or, cette idée est plutôt passée à la trappe dans la franchise. Pour moi, c’est un argument suffisant.
Un des problèmes que pose ma théorie, c’est que d’un seul coup, Grant passe pour un crétin. Pourquoi faire dire une telle imbécilité au personnage principal ? Surtout que sa croyance imprègne la scène de l’attaque des voitures, qui est entrée dans l’histoire du cinéma.
Si l’on regarde de près les personnages de Jurassic Park, on se rend compte qu’aucun d’entre eux n’est réellement sympa. Ils sont intéressants oui, et divertissants, mais aime-t-on rencontrer un mec comme Alan grant ?
"Hey, le dinosaure on dirait une grosse dinde." "Répète ça et je tue ta famille, découpe leurs cadavres et casse tes figurines Batman !"
non. Ian Malcolm ? Non. John Hammond, le vieux taré criminellement égocentrique ?
Non. Si le film parvient à nous les rendre agréables, ils sont pourtant lestés de sérieux défauts et il ne coule simplement pas de source que ce qu’ils affirment avec conviction ait une quelconque valeur:
Hammond=> « J’ai dépensé sans compter ! J’ai deux informaticiens, un pauvre chasseur, des clôtures électriques sans générateur de secours, des ouvriers immigrants qui meurent d’accidents à la pelle, mais de la bonne glace pour s’engraisser et des dinosaures pour se faire bouffer. »
Grant=> « Les bébés puent. »
Aussi, l’approche « cessez de bouger » est intégrée à Grant. Lorsqu’il rencontre un problème, son attitude est de prétendre qu’il ne le perçoit pas. Dans l’hélicoptère, lorsqu’Ian drague Ellie, le paléonthologue se montre incapable d’attacher sa ceinture. Dans le 4x4, lorsqu’Ian drague Ellie, il sort en marche pour aller voir le Triceratops malade. « Ne vous occupez pas de moi, je ne suis pas là, je fais autre chose. » Cette manière de survivre au T-Rex est fortement associée à sa personnalité. Ça et le fait qu’il soit le seul de la saga à dire que les T-Rex ne voient que ce qui bouge me semble assez révélateur.
Mais passons donc tatata à un argument moins prise de tête.
Pourquoi que la chèvre elle se fait dévorer ? Elle est attachée, elle dit rien. Elle mange son herbe peinarde, elle embête personne. Elle galope pas tel le lynx dans la cambrousse. Et dans Jurassic World ? Idem, la chèvre attachée au piquet, croque croque. Elle bougeait pas.
Au passage, pensez que si les scénaristes se sont dit « il faudrait que Grant ait une théorie fausse sur le T-Rex » ils vont donc mélanger des éléments pour tromper le spectateur, des éléments pour lui indiquer clairement la vérité et des éléments plus ambigus qui, au final, indiqueront quand même que es apparences sont trompeuses et qu'il se trompe.
Par exemple, l’arbre. Quand Grant dit « sa vision est basée sur le mouvement. » Vous ne vous dites pas « et ben il doit en avoir sérieusement marre de se prendre des arbres le T-Rex » ? Ça me semble assez logique. Et justement il s’en prend un d’arbre pendant la poursuite avec le 4x4.
Voilà clairement un élément mis là soit parce que les scénaristes voulaient souligner qu’il voit très mal, le Témirosaure de Timmy, soit au contraire pour nous faire gober l’idée de Grant alors qu’elle est fausse, puisqu’il percute simplement l’arbre parce que c’est un T-Rex, qu’il a une pensée très simple et têtue et qu’il est concentré sur la bestiole rouge bizarre qu’il poursuit.
Grant provoque en nous un biais intellectuel qu’on appelle « la confirmation d‘hypothèse » qui dit que lorsque l’on cherche à vérifier une hypothèse on remarquera plus facilement ce qui la confirme que ce qui l’infirme. Ainsi, le T-Rex qui percute l’arbre nous apparaît plus facilement comme une manifestation des conséquences de sa vision particulière plutôt que comme le résultats d'autres contingences bien plus simples et directes.
Si Grant avait raison, il y aurait dans le film un moment auquel il serait évident que le T-Rex ne voit pas quelque chose qui le ferait autrement réagir et cela de manière irréfutable. Ce moment, c’est lorsque Lex et Alan sont face à lui dos à la jeep et que le souffle de la bêbête projette le chapeau de l’archéologue. Ok.
Et si Grant a tort, il y a forcément dans le film une scène que les scénaristes n’auraient jamais écrite s’ils avaient décidé qu'il avait raison (s'ils avaient décidé que la vision du T-Rex serait vraiment basée sur le mouvement). Ce passage, c’est lorsque le T-Rex dévore Donald Gennaro sur les toilettes. Ian Malcolm est blessé, la situation est ridicule, on oublie complètement que Gennaro ne bouge pas d’un poil et surtout que rien n’a indiqué sa position au préalable. La cabane vient de s’effondrer comme un château de carte (justement pour créer cette situation précise avec le T-Rex) et le T-Rex se trouve donc face à une « image » statique constituée uniquement d’éléments nouveaux immobiles. Si sa vision était basée sur le mouvement, il ne pourrait pas voir Gennaro. Or, il le voit très bien et se jette sur lui. Il ne faut pas oublier qu'il pleut, ce qui signifie que la végétation est nécessairement agitée un minimum et que la différence entre un petit humain qui tremble et les géantes feuilles est insignifiante.
Je pense que pour réellement pouvoir considérer cette théorie de la vision « normale » du T-Rex, il faut se rendre compte que l’animal n’apparait que trois fois et demi dans le film. C’est ridicule. On a le sentiment que si vraiment les scénaristes avaient voulu créer cette ambiguïté, ça leur aurait demandé un travail de réflexion énorme pour parvenir à la maintenir sans que cela pose problème aux spectateurs; mais à part la longue scène des 4x4, les autres apparitions de l'animal sont très courtes et simples. Il poursuit une voiture en mouvement, il attaque des Galiminus qui courent, il dévore un Vélociraptor qui allait attaquer les héros.
Tout comme l’arbre indique « immobilité, » la chasse aux Galiminus qui courent à toute vitesse imprime dans notre tête « mouvement. » Surtout que Grant attire notre attention sur leur mode de déplacement ("on dirait qu'ils fuient un prédateur"). Mais le fait que le T-Rex attaque des animaux en mouvement ne prouve pas qu’il ne les verrait pas s’ils étaient immobiles (ce raisonnement fallacieux a d'ailleurs un nom mais je ne me souviens plus lequel).
Si je fais un film avec un monstre qui déteste la couleur jaune, je fais une scène où quelqu'un annonce franchement cette règle, puis une ou le monstre déchiquète un personnage qui porte un T-Shirt jaune, une autre où il épargne une personne qui ne porte pas cette couleur et une autre où le monstre ne veut pas pénétrer un bâtiment jaune par exemple. Et si au final je veux juste en faire une croyance fausse des personnages, je construis une autre raison aux trois événements. Le mec en jaune avait du sang sur lui, la personne en vert par exemple, était une femme enceinte et le monstre n'attaque pas "la vie" et le bâtiment était une réserve de produit auquel il est allergique ou avait une odeur qui l'effraie.
Le T-Rex a une vision basée sur le mouvement => Une scène où il percute un arbre. Une scène où il attaque un animal dont le mouvement est mis très en avant. Une scène où il épargne des personnes immobiles pour une raison x ou y alors qu'on pense qu'il veut les manger.
Aussi, si un prédateur ne captait pas ce qui est immobile, ses proies naturelles n’auraient-elles pas développées un réflexe "un, deux, trois, soleil" en sa présence ?
Autre petit détail qui hélas ne dépasse pas le niveau du « mouais, » c’est l’intervention finale du T-Rex lorsqu’il sauve notre belle famille des Vélociraptors. Il choppe d’un coup de gueule ultra précis un Vélociraptor qui allait attaquer Alan Grant. Donc oui, il est en mouvement, sauf qu'il le choppe en plein saut alors qu’il était immobile la seconde d’avant. Simplement, le timing fait fortement sentir que le T-Rex a commencé son mouvement alors que le Vélociraptor était immobile. On ne le remarque pas, parce que le T-Rex est en mode furtif (et hors champs), plus de tremblement de terre ni d’entrée en scène de star. Donc, on oublie également la logique de l’animal et on se satisfait de son intervention soudaine qui sauve la vie à nos héros et qui est déjà assez peu crédible sans qu’en plus on remarque l’immobilité du Raptor.
Et voilà, on a fait le tour de toutes les apparitions du T-Rex, de tous les éléments qui peuvent permettre de trancher sur la question de sa vision. C’est très très peu et c’est pour cela qu’il me semble crédible que les scénaristes aient pu s’infliger une contrainte aussi lourde qu’une croyance fausse à son sujet.
Ca n’explique cependant pas le moment où l’immobilité sauve Alan et Lex, ou encore le moment où Grant agite la torche et où le T-Rex va la chercher.
Lors de la sortie du film, Spielberg avait souligné son désir de représenter les dinosaures comme des animaux et pas comme des monstres (il me semble). A l’époque je l’avais ressenti comme la simple explication au fait que personne ne les tue et qu’il y ait si peu d’armes à feu. L’intrigue est tournée vers la fuite, non vers le passage en force ou l’extermination.
A la fin du film, le T-Rex est toujours en vie et en liberté. Le Dilophosore a du Dennis Nedry au frigo pour une paire de jours et les Vélociraptors… ah ben je sais plus. On aperçoit un troupeau de Galiminus, on voit le Brachiosaure qui mange dans l’arbre et éternue « comme une grosse vache. » Il y aussi le Tricératops qui est malade. Tout cela semble couler de source mais si je le souligne c’est pour soutenir mon argument suivant. En quoi le T-Rex peut-il être représenté plus comme un animal que comme un monstre ?
Cette intervention finale du film contre les Vélociraptors prive le public de ce besoin d’en faire le méchant du film. Il sauve les héros, alors qu’il les a tous poursuivis pour les boulotter auparavant. Le T-Rex n’est pas méchant. Et c’est certainement l’un des aspects les plus subversifs du film en réalité. Dommage que cela soit pour immédiatement tomber dans la bêtise juste à côté. Ce que je veux dire c’est que le T-Rex est mère nature, violent mais pas vicieux, alors que les Raptors « intelligents » sont les méchants de services. Encore une perception des humains comme étant le pire animal, celui que l’on peut juger et détester sous prétexte qu’il est plus intelligent donc cruel et responsable de ses actes etc…
Mais bref, au moins le personnage le plus menaçant du film, et qui fait des victimes, se retrouve exempté de notre haine à la fin.
L’idée que le T-Rex n’est pas un monstre, plutôt un gros lion en quelque sorte, suggère que chacune de ses apparitions ne devrait pas nécessairement engendrer de tentative de se remplir l’estomac. Par exemple lorsqu’il mange le Galiminus, il ne va pas s’attaquer aux héros, il se moque bien de leur présence et eux se sentent en sécurité.
Et justement, lorsqu’il attaque les voitures, ne vient-il pas de manger une chèvre complète ? Alors, on peut se dire que ça n’est pas suffisant pour un animal de sa taille, mais pourquoi avoir présenté les choses de cette manière ? Si l’on voit le T-Rex comme un monstre qui dévore tout sur son passage, on perçoit le fait qu’il mange la chèvre comme une manière d’annoncer aux autres ce qui les attend, mais si on n'imagine pas le T-Rex comme un tueur sadique, on peut se dire qu’il a le bide bien rempli et qu’il va pas se fatiguer à courser des humains ou à détruire des voitures pour s’en mettre encore plus dans l’estomac.
La scène du film où l’on croit le plus que le T-Rex veut dévorer les héros est celle où il vient d'avoir sa gamelle. Cette contradiction oppose bien une version « monstre » et une version « animale » du T-Rex. Intervient alors la théorie de Grant. L’idée que la vision soit basée sur le mouvement inspire au spectateur le sentiment que si un personnage bouge, le T-Rex va le voir et immédiatement le prendre en chasse, comme s’il ne cherchait qu’à dévorer. Grant souligne également son étonnement face à un T-Rex qui mange une chèvre attaché. Il veut chasser ! Grant nous fait nous construire une idée menaçante du dinosaure comme il le fait avec le gamin qui ose proférer les mots « grosse dinde » devant le squelette de Vélociraptor.
Le fait que Gennaro se fasse bouffer sans pour autant finir dans l’estomac du T-Rex, ou Malcolm, souligne bien que l’animal n’était pas en quête de nourriture. Pourquoi la scène a-t-elle lieu dans ce cas ?
Lex terrorisée l’attire avec la lampe torche. Pas besoin de mouvement pour qu’une lampe-torche attire l’attention de l’animal qui se met à fracasser la voiture de toute part.
"Mademoiselle, je vous prierais de bien vouloir sortir du véhicule et de cesser de jouer avec ce faisceau lumineux."
L’idée ici est que le jeune spectateur se mette en tête que le T-Rex veut dévorer Lex et Timmy, alors qu’en fait, il s’en prend juste à cet animal bizarre dont provenait le faisceau lumineux. Il le retourne, mord les roues, monte dessus, déchire un pneu. Il s’en fiche complètement des gosses. Il fait joujou comme un gros chienchien.
Hélas Timmy et Lex sont en train de se faire ensevelir dans la boue et Grant décide d’intervenir. Il allume sa fusée, sort, interpelle le T-Rex et agite sa torche. Quand on fait ça avec un Labrador, est-ce qu’on en déduit que sa vision est basée sur le mouvement ? Non, on en déduit que l’animal à compris qu’on attirait son attention sur le bâton pour jouer avec. Le T-Rex serait revenu déposer la torche au pied de Grant en attendant une tape sur le crâne si Malcolm ne tentait pas lui aussi de l’éloigner. Le problème avec Malcolm, et c’est assez drôle que cela soit tant associé à sa personnalité, c’est qu’il ne sait qu’attirer l’attention sur lui.
Cette coïncidence n’est-elle pas trop grosse pour n’être qu’une coïncidence. Les deux personnages qui se retrouvent à éloigner le T-Rex avec des torches ont une personnalité définie par la manière dont ils captent l’attention, Grant se fait oublier, Malcolm se met au centre. Pas besoin de vision basée sur le mouvement. A cela s’ajoute le fait qu’on ne voit pas comment Ian Malcolm est blessé. Le T-Rex est juste curieux, et dès qu’il se passe autre chose, il passe à autre chose.
Lorsqu’il se retrouve face à Gennaro, il l’attrape et le secoue. Ce n’est que le comportement d’un Labrador géant qui trouve un jouet, même si ça coûte la vie au pauvre avocat.
Mais il y a justement d’autres jouets qui intriguaient notre bêbête, les gros 4x4 métalliques qu’il voit pour la première fois de sa vie.
Et voilà donc comment j’explique la scène à laquelle on pense quand on dit vision basée sur le mouvement. Le T-Rex n’en a juste rien à faire de Grant et de Lex qui ne bougent pas, ne le menacent pas, ne crient pas. Lui, il voudrait bien qu’on lui dise c’est quoi le gros truc derrière eux.
Ça parait tiré par les cheveux ? Le chapeau de Grant s’envole à la force du souffle du T-Rex lorsque celui-ci passe la tête devant lui, même s’il était aveugle, il aurait toujours deux grosses narines et Grant et la gamine se feraient avaler en une seconde. Il en a juste rien à faire d’eux c’est tout. C’est un gros Labrador curieux, qui veut jouer, courir, manger sans se prendre la tête. Et finalement, il fait tomber son jouet dans le ravin et il est dégoûté ou au contraire, il est content d'avoir vaincu cet élément qui le perturbait bien plus que les petites bêtes à deux pattes qui gigottent.
Voilà. Peut-être un jour trouverai-je le courage de revoir le Monde Perdu pour vérifier les apparitions des T-Rex, mais en tout cas, dans Jurassic World, il n’est fait aucune allusion à la croyance de Grant et les deux petites apparitions de l’animal ne suggèrent en aucun cas qu’il pourrait ne percevoir que le mouvement.
J’vous promets, c’est juste un gros Labrador qui veut sa baballe.