Rocky Saga : Le rêve américain dans toute sa noirceur. (2500 mots)
Je n’ai jamais été un fan de la saga Rocky. Dans ma jeunesse, je ne connaissais que le troisième, celui avec Mister T, qui est très orienté « enfants » justement. J’ai vu, plus tard, et séparés par des intervalles de plusieurs années, le deuxième, puis le premier, puis le sixième et enfin, très récemment, le quatrième et le cinquième.
Or, en regardant le quatrième, j’ai été frappé par le degré auquel le personnage principal devient négatif si l’on prend le film un peu au sérieux.
Rocky IV c’est un boxeur Russe, Ivan Drago, qui vient défier l’Amérique. Il veut combattre Rocky mais c’est Apollo Creed qui se met sur son chemin. Rocky accepte la position de coach pour son « ami » et « ancien » rival. Creed se fait tuer pendant le combat.
Rocky se sent obligé de reprendre du service et de vaincre Ivan Drago. Adrian s’y oppose de toutes ses forces mais son époux part en Russie s’entraîner malgré tout, il participera au combat quoi qu’il en coûte. Au bout de quelques semaines, Adrian le rejoint. Le combat a lieu, Rocky gagne.
Je me suis trouvé sidéré par l’absence totale de rédemption du personnage principal. Rocky est négatif du début à la fin dans ce film. Le plus drôle étant qu’il explique sa propre rédemption dans un discours final au public Russe, alors qu’il n’a absolument pas évolué.
Le fait qu’Adrian revienne vers lui de sa propre initiative ne retire rien au fait qu’elle a entièrement raison lorsqu’elle s’oppose au combat contre Ivan Drago. Ce que Rocky leur inflige à elle et à leur fils est impardonnable et irréparable. Adrian et Rocky sont très sobres dans leurs disputes mais il n’empêche qu’il est question de séparation lorsqu’elle lui demande s’il est prêt à tout perdre. Elle est en train de lui dire « si tu pars, nous ne sommes plus ensemble. » Mais Rocky part et elle revient vers lui. Ils ne se réconcilient pas, il la brise.
Elle devrait le quitter mais n’en a pas la force. Robert Jr. se retrouve le soir de Noël, à regarder un match de son père en direct à la télévision, match durant lequel Rocky pourrait se faire tuer. Et sa mère n’est même pas présente pour le rassurer.
Autre dimension négative du personnage, au début du film, Rocky arrive en retard à l’anniversaire de Paulie, avec une excuse bidon. De la même manière que son match contre Ivan Drago n’avait pas besoin de se passer à Noël Rocky pouvait repousser son match secret contre Apollo. Mais il s’en moque et l’on peut noter un pattern de manipulation sérieux: Il arrive en retard à l’anniversaire de Paulie qui est furax mais il lui a payé un robot qui a du coûter très cher et lui offre un magnifique gâteau à son image.
Je sais que ce mot est très difficile à associer au magnifique Rocky Balboa mais c’est de la perversion. Il insulte, rabaisse et humilie Paulie tout en le couvrant de cadeaux pour que celui-ci apparaisse comme un ingrat caractériel jamais content.
Rocky se conduit comme un gosse alors qu'il prépare l'entrée du cadeau de Paulie. Il est assez envisageable ici que l'on soit en face d'un comportement manipulateur. Si Paulie voulait une voiture, Rocky le sait. Il lui a acheté autre chose et est parfaitement conscient que Paulie ne sera pas satisfait et ne se privera pas de le dire. Il prétend être aussi nerveux qu'avant un combat, qu'est-ce que ça vient faire là ? On dirait que la scène est mal écrite mais cela fonctionne parfaitement avec de la manipulation. Rocky joue les innocents naïfs bien intentionnés à un point mielleux et excessif pour créer un contexte dans lequel la réaction de Paulie résonnera plus odieuse encore.
"C'est quoi cette poubelle ?" Rocky ne se vexe pas et lui demande de prétendre qu'il est heureux. Si ce cadeau avait été honnête, s'il venait du coeur, Rocky serait vexé mais comme tout cela n'est qu'une mise en scène pour qu'Adrian en veuille à son frère, Rocky continue de jouer le petit ange innocent tellement plein de bonnes intentions.
Rocky pousse la moquerie jusqu'au bout en demandant à Paulie de faire un voeu avant de souffler ses bougies. Paulie répond "Je souhaite me réveiller de ce cauchemar." Rocky ne se vexe pas et détourne l'insulte en blague. Cette bonne humeur est totalement factice.
Scène suivante, il rejoint Adrian dans la chambre, déguisé en serveur, avec un gâteau énorme pour célébrer leurs neuf années de mariage. Il lui offre une montre dont le bracelet est en spirale et la compare à un serpent. Métaphore parfaite de leur couple : Rocky en reconnaissant Adrian en tant que femme, lui a donné la chance d’entrer dans la temporalité (montre), mais ce cadeau est une manipulation (Serpent). Rocky s’est tourné vers Adrian parce qu’il savait qu’il aurait toujours le contrôle. Il lui annonce « tu ne te débarrasseras jamais de moi » comme une déclaration d’amour comique, pourtant, si l’on veut considérer la possibilité qu’Adrian puisse vouloir quitter Rocky, on se rend compte que ça n’est pas inimaginable.
Il est également très nerveux lorsqu'il offre l'immonde montre serpent à Adrian, il avoue même qu'il avait peur qu'elle ne lui plaise pas. Ho la la, qu'il est sensible le petit chéri, pas du tout le genre de mec qui abandonne sa famille pour Noël.
Sa vie avec lui est une souffrance perpétuelle et Rocky le sait. Ce « tu ne te débarrasseras jamais de moi » a bel et bien une dimension menaçante, surtout de la part de l’homme à la volonté imbattable. Mais il est déguisé en serveur, donc forcément, il est humble, sacrificiel et à son service. Peu importe qu’il était en retard à leur célébration familiale, qu’il ne respecte pas la date de leur anniversaire et qu’il la laissera tomber pour partir en Russie quelques semaines plus tard. Peu importe, il a de bonnes intentions c’est ce qui compte.
Autre détail, on n’offre pas une montre à une femme mais un bijou ou des fleurs. Rocky est encore à côté de la plaque.
A partir de quel moment doit-on considérer qu’une personne dont le comportement n’est absolument jamais adéquat doit être jugée responsable de ses actes comme si elle faisait tout volontairement ?
Rocky se conduit mal du début à la fin de la saga mais il reste cet homme au grand cœur, maladroit, fragile, sensible, bête même, mais qui fait du mieux qu’il peut et qui donne tout ce qu’il a. Il sera question de cœur perpétuellement, Adrian le lui dira : « C’est ton cœur qui t’a toujours donné la victoire. » Il le dit à son adversaire dans Rocky VI il me semble « you’ve got heart. » Paulie le lui dit aussi, je ne sais plus dans quel épisode, « You’re all heart Rocky. »
Et pourtant, bizarrement, Rocky est un époux absent et inapte, un très mauvais père, un très mauvais ami et un très mauvais coach. Il détruit tout ce qu’il touche et qui ne demande qu’à être aimé.
Enthousiasmé par Rocky IV, j’ai rapidement reregardé toute la saga et je confirme, il s’agit bien d’une critique du rêve américain et du mythe de la terre d’opportunité. Je me lancerai peut-être dans un article plus sérieux plus tard parce que pour le moment, je suis enseveli sous les travaux.
En attendant, je voudrais tout de même expliquer en quelques mots comment cette franchise pourrait être une critique du rêve américain.
Rocky a une vie atroce, humiliante, aliénante. Il est au plus bas dans une culture dans laquelle on prétend que ceux qui vivent dans la misère sont responsables de leur situation puisque tout est possible en Amérique et pour tout le monde. Rocky n’a aucune estime de lui-même.
Au détour d’une conversation avec Adrian, on apprend que son père lui a dit qu’il ne pourrait construire sa vie qu’avec son corps parce qu’il n’avait pas d’esprit. (Au contraire d’Adrian dont la mère lui a recommandé de tout miser sur son esprit parce qu’elle était laide en gros).
La terre d’opportunité est, étrangement, une terre de misère. Le premier Rocky nage dans cette misère et on y retourne pour les cinquième et sixième films.
Un jour, Apollo Creed, le champion du monde de boxe, décide d’offrir une chance à un inconnu complet de lui arracher le titre. L’initiative est directement associée à l’Amérique et à la terre d’opportunité. Il n’y croit pas lui-même. L’idée ne naît que parce qu’il est lui-même trop fort et que personne ne veut plus se mesurer à lui. Cela représente une situation particulière : Apollo incarne une telle élite qu’il ne trouve plus d’adversaire pour prouver sa supériorité.
Rocky sera choisi pour son surnom « L’étalon italien. » Immédiatement, l’image, la perception extérieure, va jouer un rôle: le monde de la volonté absolue qui ouvre toutes les portes est un monde de fiction. On prétend que c’est la volonté et l’effort qui sont récompensés mais Rocky est choisi pour des raisons esthétiques et commerciales.
On connaît l’histoire, Rocky va s’entraîner comme un dingue et parviendra à arracher un ex-æquo virtuel à Creed ce qui, dans le contexte, équivaut à une victoire puisque Creed est le champion du monde et que Rocky est un complet inconnu.
Ce déséquilibre dans les réputations ne doit pas être sous-estimé. Creed est annihilé par ce match et c’est tout-à-fait normal. Il s’est battu pendant des années pour s’élever jusqu’au titre ultime. C’est un boxeur incroyable, d’un niveau exceptionnel et il voit l’intégralité de sa carrière, de sa réputation et de ses accomplissements, projetés dans l’insignifiance en un instant. Peu importe ce qu’il pense de Rocky, le symbole est trop puissant : un total inconnu contre qui il devait faire un match amical est parvenu à lui résister jusqu’au dernier round.
Il faut bien comprendre que c'est la grandeur d'Apollo qui fait la victoire de Rocky. Il est admis que Creed est un boxeur tellement accompli, parfait, invincible, que soudain parvenir à rester debout jusqu'au dernier round est une victoire en soit, une victoire plus impressionnante que celle de Creed qui elle, coule de source et n'a plus rien d'intéressant. L'accomplissement de Rocky se fait à l'intérieur de la qualité d'Apollo, c'est Apollo qui donne sa grandeur à Rocky.
Cette dynamique n’est absolument pas laissée pour compte dans la saga. Accélérons jusqu’au cinquième épisode. Dans cet épisode Rocky entraîne Tommy Gunn, un jeune homme au potentiel impressionnant qui finit par trahir son coach parce qu’il veut à tout prix combattre le champion du monde et que Rocky repousse l’échéance.
Lorsqu’on voit le film, il est facile d’oublier l’histoire générale : Tommy Gunn est entraîné par un homme qui a virtuellement commencé sa carrière par un combat contre le champion du monde. Comment Rocky ose-t-il prétendre qu’il faut attendre ? Tommy se sent trahit, il ne peut pas comprendre. Jusque dans cet épisode lointain dans la chronologie, l’histoire de Rocky continue de pourrir le monde de la boxe et la psychée collective.
Tommy Gunn expliquant à Rocky qu'il en marre d'attendre et qu'il voudrait voir les billets verts arriver en réponse à ses nombreuses victoires.
Revenons-en au premier film. Paradoxalement, Rocky, le boxeur qui se bat avec son cœur, gagne contre Apollo Creed parce qu’il est impitoyable. Jusqu’au quatrième film Creed se fera humilier et finira par en mourir dans un combat contre Ivan Drago. Tout n’est que la conséquence de sa main tendue naïve et de la victoire de l'étalon italien.
Mais regardons plutôt Rocky. De son côté, lui, va devenir accros à la popularité. Lui qui n’était rien, lui qui n’avait aucun espoir, se voit poussé vers ce destin de vainqueur inattendu. Il y résiste autant que possible dans le deuxième film mais l’humiliation perpétuelle qu’est son existence aura raison de lui. Il y a réellement une dimension à la limite du psychopathologique dans la saga.
Toujours est-il que le rêve Américain, le mythe du « vaurien » qui surmonte des obstacles insurmontables et rencontre le succès va s’emparer de la vie de Rocky et la vampiriser intégralement. D’un côté, il est un perdant absolu mais humain, de l’autre un vainqueur transcendant inhumain, et aucun équilibre entre les deux ne semble jamais accessible.
Rocky n’a aucune confiance en lui et son Moi réel va être dévoré par sa persona culturelle. Surtout qu’au fond de lui-même, il sait qu’il n’est pas le boxeur titanesque que tout le monde croit qu’il est.
Dans Rocky VI, un journaliste dira que Rocky était complètement surestimé ("completely overrated" 38m27s). Il a raison.
Certes, dans chaque film on a droit à un montage qui nous montre à quel point son entraînement est difficile. C’est bien gentil, mais l’adversaire également s’entraîne, tous les boxeurs s’entraînent. Vainqueurs comme perdants. Bien sûr, il faut bien que le film nous montre que Rocky veut mettre toutes les chances de son côté, c’est entendu, mais il n’y a pas d’entraînement miracle. On nous raconte l’histoire d’un homme qui garde le titre de champion du monde pendant des années, évidemment qu’il ne se lance dans un combat qu’au meilleur de sa forme, tout comme son adversaire (sauf exception dont je parle dans quelques lignes).
Ce que je veux dire, c’est que Rocky sait très bien que ce n’est pas son entraînement qui lui donne la victoire. L’entraînement est juste un pré-requis qui ne peut pas lui donner le sentiment qu’il mérite d'être champion du monde. Qu’est-ce qui fait qu’on mérite la victoire ? Être le meilleur boxeur. Et ça, Rocky ne l’est pas.
C’est un élément important car il va tout obtenir dans la vie grâce à cette défaite/victoire contre Apollo, or cela représente un traumatisme. Être reconnu parce qu’on a perdu.
D’un côté Apollo Creed va passer sa vie à vouloir rétablir publiquement la vérité secrète : il était meilleur que Rocky. Pendant que de son côté, Rocky va tenter de se prouver ce qui est admis publiquement : qu’il est un véritable champion.
Cette dynamique morbide continue jusqu’au dernier épisode, dans lequel Rocky reproduit exactement le même schéma que dans le premier film.
Honnêtement, il y a quelque chose de réellement impressionnant structurellement dans la franchise Rocky. A partir de l’épisode 5, Paulie commence à dire à Rocky qu’il « vit à l’envers », qu’il vit dans le passé, et la phrase n’est vraiment pas superficielle. La manière dont Rocky est avalé dans une boucle est très visible, très réussie et très justifié. Sa victoire/défaite contre Apollo Creed a détruit sa vie et il tente de réécrire son histoire indéfiniment pour échapper à ce destin. C’est le pattern exact d’un traumatisme et c’est vraiment bien sympathique à constater lorsqu’on croit que Rocky est un symbole de victoire.
La scène durant laquelle Rocky regarde le combat de Tommy Gunn contre le champion en titre et qu'il ne peut s'empêcher de frapper contre un sac comme s'il était sur le ring est vraiment très réussie. Elle est grinçante et met mal-à-l'aise tant Rocky se montre stupide et égoïste. Tout comme dans Rocky IV, son arc narratif se solde encore une fois par un échec. Même après tous les conflits et l'humilitation complète qu'il a enduré, Rocky fait toujours corps avec Tommy et n'a aucune gêne à infliger cette vision à son fils. Adrian baisse la tête, Rocky est une catastrophe ambulante.
Mais donc, si Rocky n’est pas le meilleur, comment se fait-il qu’il gagne ? Les règles de la boxe ne sont pas compliquées, il est difficile de défendre que le perdant est en fait le vainqueur ou le vainqueur le perdant.
Je garderai cette explication pour une analyse plus en profondeur mais pour répondre simplement à la question, je dirais que par exemple, tous les boxeurs n’entrent pas sur le ring prêts à mourir :
Le premier combat de la saga, qui l’oppose à un certain Spider, s’achève sur une victoire de Rocky. Dans les vestiaires, Spider lui dira « tu as été chanceux », il le lui répétera même dans le sixième film. Apollo Creed lui dira également, après leur premier match, que c’est un miracle s’il a tenu jusqu’à la fin du dernier round, qu’il est incroyablement chanceux. Il est facile de percevoir ces remarques comme la mauvaise foi de personnes vexées et mécontentes. Et si elles étaient, au contraire, légitimes ?
Spider a mis un coup de tête à Rocky qui l'a mis K.O. en réponse. Spider lui lance "tu as vraiment été chanceux ce soir," remarque que l'on imagine prendre racine dans l'égo blessé du boxeur. Pourtant, la possibilité qu'il s'agisse là d'un réel jugement passé sur le niveau de Rocky existe. Spider lui a peut-être mis un coup de tête parce qu'il n'en pouvait plus d'avoir clairement le dessus sans et que Rocky ne laisse tomber. Cette problématique me plait car elle suggère que même le vainqueur du combat n'aime pas se battre. Rocky énerve ses adversaires parce qu'ils sentent qu'ils sont meilleurs que lui, qu'ils aimeraient que le combat prenne fin mais que l'étalon italien s'acharne malgré son infériorité.
Rocky Balboa est admiré pour sa volonté de fer mais en réalité, il a une attitude suicidaire qui lui donne un avantage déloyal. Être prêt à détruire sa vie pour un combat ce n’est pas être bon, c’est être cinglé. Dès le second film, il est question de prendre sa retraite. Rocky risque de perdre un œil, on lui demande s’il pense avoir des lésions cérébrales, ce dont il souffrira dans le cinquième film et dans le sixième, il est simplement trop vieux et risque platement de mourir pendant le combat. Rocky joue sa vie à chaque fois et ça n’est pas être bon, ce n’est pas être le meilleur, ce n’est pas avoir la supériorité technique.
Autre astuce qui construit l’illusion, Rocky ne remporte en fait que six combats de haut niveau dans la saga. Lorsqu’il défend son titre de champion du monde (Rocky III), on apprend que Mickey lui choisit des combats faciles.
Donc, les matchs sérieux ne sont qu’Apollo 1&2, Clubber Lang, Ivan Drago, Tommy Gunn et Mason Dixon et chacun de ces combats est noyé dans un tissu de circonstances… compliquées.
La victoire réelle de Rocky sur Apollo atteint des sommets d'absurdité. Apollo a l'avantage au niveau des points, il n'est pas K.O., il prend juste onze secondes pour se relever plutôt que dix. J'exagère mais il y a réellement un problème de cet ordre. L'équivalant footballistique serait une équipe de bras cassés qui entasse ses joueurs en défense sans jamais chercher à attaquer afin d'arriver aux tirs au but et qui parviennent à vaincre une équipe dix fois plus forte simplement parce que les pénalties contiennent une grande part de chance. Tôt ou tard, Rocky serait parvenu à vaincre Apollo de cette manière, sans pour autant être le meilleur. Il avait juste besoin de plusieurs essais.
Quelques exemples et je m’arrête là : Il est statué qu’Apollo et Mason ne sont pas au meilleur de leur forme lorsqu’ils affrontent Rocky. Ils ne se sont pas bien entraînés parce que le combat n’est pas censé être sérieux. Durant son combat contre Rocky, Mason se blesse à la main et doit attendre plusieurs round avant de pouvoir l’utiliser à nouveau. Énorme avantage pour Rocky.
Bref. Tout ça pour dire que la saga Rocky n’est absolument pas la célébration du rêve américain et de ses opportunités qui récompenseraient l’effort, la volonté etc etc.…. mais une exploration intéressante du carnage absurde qu’il dissimule.