Lie to Me S1E7 : Une Petite mise en garde contre Big pharma de 2009. (430 mots)

Regardez l'épisode si vous avez le temps plutôt que de lire cet article, c'est une bonne série (disponible sur wikisérie).

Lie to Me est une série policière de 2009 dont l’élément distinctif est que ses enquêteurs sont des experts de l’interprétation des expressions faciales ainsi que des gestes et des comportements qui trahissent un mensonge. Dans l’épisode 7 de la première saison, l’équipe est engagée pour démasquer l’employé d’une industrie pharmaceutique qui aurait vendu la formule d’un nouveau médicament appelé Priox. (Deux autres membres de l'équipe tentent également de faire libérer deux otages capturés au Yémen pour possession de drogue).

A partir de cette histoire d’espionnage industriel on aura droit à toute l’histoire des injections Covid.

L’espionne avoue son crime mais explique surtout qu’après avoir revendu la formule du médicament, elle a cherché à monter un dossier contre celui-ci parce qu’il était toxique.

Alors que l’on croit à la base que c’est la contrefaçon qui rend les gens malades, il est révélé que c’est en fait le véritable médicament.

Les enquêteurs se rendent à un laboratoire qui aurait effectué des tests afin que le feu vert soit donné au truc. On découvre que l’entreprise qui produit les médocs exige de faux compte-rendus évidemment positifs et que les laboratoires n’ont, en réalité, pas vraiment la possibilité de lutter parce que s’ils refusent, ils sont placés sur une liste noire et on ne s’adresse simplement plus à eux.

Et voilà comment la science avec laquelle on nous rabat les oreilles depuis des années est fabriquée : à coup de billets. Je pourrais jouer celui qui n’est pas étonné mais dans le fond, je le suis quand même.

D’abord la corruption des laboratoires puis l’explication du cynisme de l’entreprise : c’est parce que s’ils ne sortaient pas le médoc rapidement, ils risquaient de fermer. Moderna quoi.

Discussion finale entre deux dirigeants de la boîte, l’un coupable l’autre innocent :

- Les résultats sont authentiques, je n’y ai pas touché.

- C’est pas normal que ce rapport d’essais soit si positif. Toutes les données vont dans le même sens. Tous les médicaments ont des effets secondaires, il n’y a rien à y faire. Mais selon ton étude le Priox n’en a pas un seul ? C’est du jamais vu. Tu as falsifié le rapport.

- On avait pris du retard. Le cours de nos actions s’écroulait et j’avais le conseil d’admnistration sur le dos. T’aurais fait quoi toi ? Si le médicament n’était pas sorti, notre labo aurait peut-être du déposer le bilan. Il n’y avait que deux possibilités, je laissais couler la boîte ou je prenais un risque en espérant que ça passe.

- Comment tu as pu faire ça ?

- Mais on a trouvé une nouvelle formule, il n’y a plus de problème de coagulation on va bientôt pouvoir remettre le Priox sur le marché.

Coagulation ? Vous avez dit coagulation ? Comme caillot ? Comme crise cardiaque et AVC ? 

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